Risques liés aux activités dans les parcs de stationnement couverts


En 2007, une expertise de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail) sur les risques liés aux activités en parking couvert à été menée. Les conclusions :

L’AFSSET a aussi proposé des préconisations

  1. Améliorer et évaluer la qualité de l’air dans les parcs de stationnement couverts, en particulier par la mise en œuvre des recommandations formulées dans l’avis de l’Afsset du 20 avril 2007, et notamment par la fixation de valeurs limites proposées pour l’indicateur de pollution atmosphérique NO (monoxyde d’azote) ;
  2. Ne pas autoriser les activités non indispensables au fonctionnement des parcs et impliquant la présence de travailleurs dans des espaces n’offrant pas une qualité de l’air suffisante (niveaux souterrains, niveaux ne comportant pas de larges ouvertures sur l’extérieur, voire même locaux souterrains équipés d’une ventilation mécanique indépendante) ;
  3. Réduire autant que possible l’exposition des travailleurs indispensables au fonctionnement des parcs (accueil, surveillance, maintenance des installations) ;
  4. Réviser en priorité les valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP) des polluants d’intérêt pour les parcs de stationnement couverts (benzène, dioxyde d’azote, monoxyde de carbone) ;
  5. Renforcer le suivi et l’encadrement des activités professionnelles dans les parcs de stationnement couverts.

Vous pouvez télécharger le rapport complet : ici (240 pages) :

Les concentrations de :

Les risques liés aux expositions aiguës sont dus en particulier au CO (effets critiques liés à l’hypoxie) et au NO2 (effet critique : augmentation de la réactivité bronchique chez les asthmatiques).
Les risques liés aux expositions chroniques sont dus principalement au benzène et au NO2 et dans une moindre mesure aux PM10 et au formaldéhyde.

les risques liés à la pollution atmosphérique dans les parcs couverts sont difficiles à évaluer avec précision en raison du nombre de polluants émis par les véhicules, de la connaissance imparfaite de leurs concentrations atmosphériques dans ces ouvrages et des effets de certains d’entre eux.

Les premières actions à mener sont surement une mesure de la qualité de l’air et du temps de présence du personnel dans cet environnement …


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